Premier contact
Homme de Kaboul ou de France, celui-là ne va pas échapper à la torture de Borges (dieu de la littérature), que j'inflige, impitoyable, à tous les romans qui passent entre mes mains. Il faut lire la première et la dernière page sans trop s'attarder sur les détails. Si le battement entre les deux donne envie de plonger dans le roman, le livre est bon. Ça marche à tous les coups.
A ma plus grande surprise, après ce test, "L'Homme de Kaboul" semble une oeuvre cohérente.C'est une bonne nouvelle: au moins c'est de la littérature et pas du roman reconstitué. Mais quelque chose me dérange dès la première ligne: le nom du héros, Oussama. Ça ne passera pas aux Etats-Unis, où il n'existe qu'un seul Oussama, qui d'ailleurs n'a jamais été retrouvé. C'est une étrange manière d'enduire le lecteur d'erreur et on se demande d'emblée où cela peut bien mener. Mais bon, j'ai un peu dérogé à mes règles et lu les remerciements. L'auteur est un homme cultivé et bien informé. Ça sent le haut focntionnaire à plein nez.
D'ailleurs, ça m'a amenée à me poser la question du million (voire du livre dédicacé puisque c'est le Grand Prix de ce concours): Cédric Bannel, qui c'est ce mec?